UNE SEMAINE DE WWOOFING SUR MAUI

On est encore Jeudi à Hawaii, et c’est donc le moment pour nous de vous faire un petit récapitulatif de cette première semain de Wwoofing sur Maui, dans la région de Wailuku !

  • L’arrivée :

Notre avion a atterri sous la pluie après un vol d’une trentaine de minutes depuis Honolulu. Nous avons pu voir l’île de haut puisque nous en avons quasiment fait tout le tour, et apercevoir entre quelques nuages les deux anciens volcans, l’un situé à l’est  de l’île et l’autre à l’ouest. Voyez plutôt !

(désactivez juste le son, j’ai oublié de l’enlever sur une des vidéos c’est pas très agréable …)

Comme vous pouvez le voir, la densité de la population n’est pas énorme ! Et la couleur de la terre … un régal.

Notre hôte est venue nous chercher et après quelques minutes de route, nous avons découvert notre nouvelle maison ! Comme vous avez pu le voir sur la vidéo de notre page Facebook, le confort est basique : c’est l’avantage d’Hawaii, il n’y a pas besoin de grand chose pour y vivre ! Le plus compliqué pour nous a été de devoir nous installer dans une pièce vraiment sale et carrément nauséabonde. Même sentiment lorsque nous avons ouvert pour la première fois les placards (pleins de crottes de souris) ou le frigo (pas nettoyé depuis des lustres), ou voulu prendre notre douche et utiliser les toilettes noirs de crasse. Mais tout ça s’est vite arrangé – après quelques coups d’éponge !

  • Vendredi 13 :

Notre première matinée de travail : nous avons trié des noix la plus grande partie du temps. Elle ne doive pas êtres trouées par des vers, ni trop petites, ni trop vertes. Il s’agit donc de faire un premier tri pour enlever le plus gros, puis un second avant de remplir les sacs qui seront utilisés en cuisine – si vous saviez les délices …. 

Cynthia nous a ensuite appris à faire des semis avec les graines de tournesol –  mais je n’ai pas encore très bien compris pourquoi elle veut les utiliser, et nous a expliqué comment faire du beurre avec les macnuts – soit les passer au blender et ajouter de l’huile de coco et du sel. Elle nous a aussi donné une racine pour notre repas de midi, du Ufi. Ça a la texture d’une patate avec un peu moins de goût … Pour le reste de la matinée, notre projet était donc de cuisiner le Ufi et de faire du beurre de cacahuète … Trop dur le travail !!!

L’après-midi, nous avons enfourchés les vélos pour découvrir la plage la plus proche, celle de Waihee. Beaucoup de vagues et de courant, une plage très envahie par les déchets et le bois, nous ne sommes pas baignés mais ça nous a permis de découvrir un peu l’endroit dans lequel nous sommes. Et comme nous habitons au pied de la montagne … le retour nous a fait les cuisses : environs 4km, uniquement de la montée.

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  • Samedi 14 :

Réveil en douceur … à 6h du matin ! Ici le jour se couche très tôt, vers 18h, et se lève aux environs de 6h. On est donc tentés de se coucher et de se lever tôt  ! Et de manière générale, nous avons du mal à tenir éveillés après 20h… Sans savoir vraiment pourquoi.

L’après-midi, nous avons décidé de découvrir une autre plage, celle de Kanaha, à Kahului. Nous avons pris pour la première fois le bus … Les transports en communs sont assez mal fichus ici, mais peu chers ( 4$ pour la journée). Du coup, nous devons d’abord marcher 30 minutes au bord de la route pour avoir le bus, qui nous emmène à un centre commercial où nous changeons de ligne, ligne qui nous emmène près de l’aéroport, après quoi il faut de nouveau marcher 30 minutes pour avoir accès à la plage. C’est chronophage et marcher sur le goudron en plein caniar, on a connu plus bucolique !

La plage de Kanaha était belle, mais c’était un jour particulièrement venteux. Nous nous sommes baignés et avons passé le reste de l’après-midi là bas, à regarder les planches à voile –  jamais vu autant de planches à voile d’un coup !! Il y en avait PAR-TOUT.

J’ai quand même réussi à avoir une photo sans trop de monde à notre arrivée …

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  • Dimanche 15 :

Nous sommes allés dans l’église d’une voisine de la ferme, qui vient travailler ici. J’avais entendu à plusieurs reprises des morceaux chrétiens lorsque je passais près de la salle où elle travaillait, alors je lui ai demandé si j’avais bien entendu … Elle m’a confirmé que oui, et de fil en aiguille nous lui avons demandé si elle pouvait nous amener dans son église le lendemain ! C’était une petite communauté d’Islanders, c’est à dire des gens des Fidji, de Micronésie et en particulier de Guam, et quelques Hawaiiens je crois.

De la musique et une salle bien colorées, un long, long, long, LONG message et quelques chouettes discussions plus tard, nous sommes rentrés à la maison.

L’après-midi, nous avons voulu découvrir un peu la belle montagne – souvent cachée dans les nuages – qui se trouve juste derrière chez nous.

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Nous avons arpenté des chemins (de motocross, hum) pour grimper le plus possible et voir un peu ce qu’il y avait – à part du vert, du vert, et encore du vert ! 

Nous avons terminé par une petite pause dans une rivière toute fraîche et toute calme – enfin, sauf quand quelques motos passaient par là – et goûté grâce à quelques Lilikoi (fruits de la passion) qui trainaient par là.

  • Lundi 16 :

Le début d’une semaine complète de travail ! On a principalement ramassé des noix de macadamia (Macnuts) : il faut que leur coquille ne soit pas fendillée, ni trop claire, ni que les noix soient trop petites … Elles sont au sol, il faut donc être accroupi et se déplacer en crapaud. Chacun a un seau et a pour objectif de remplir un gros sac. Pas de pression toutefois, chacun fait à son rythme et personne n’est derrière notre dos pour surveiller.

Lundi, c’est le jour des banaaanes ! Pendant que nos deux collègues trient les noix, Cynthia nous montre à Mike et moi comment couper les bananiers. Le bananier est un arbre incroyable, vous pouvez en lire plus sur lui par ici. Après quelques coups de machettes sur les jeunes pousses pour apprendre le mouvement, on s’attaque à de plus grands arbres pour récolter les régimes. Il faut veiller à ce que les bananes ne tombent pas trop violemment sur le sol (pas évident vu la hauteur des arbres !) pour ne pas qu’elles soient tachées. C’est le moment où, armée de ma machette, à l’attaque de ces petits troncs, j’ai beaucoup pensé à mon papa préféré … Je me suis sentie assez digne d’une fille de bucheron ! 😀

Après avoir lavé les bananes et les avoir mises à sécher, quelques aller-retours en voiture de golf pour déposer les coquilles de macnuts au compost. C’est le moment de déclarer notre amour fou pour ces petites voitures, que tous les fermiers ici possèdent. Faciles à conduire, aérées, faciles à retourner, marrantes … Elles sont hyper pratiques pour le travail à la ferme et on est toujours trop contents d’avoir le droit de les utiliser !

  • Mardi 17 :

Un gros programme était prévu pour cette matinée. Nous avons commencé par récolter les noix comme la veille, mais il s’est mis à pleuvoir très fort pendant quelques minutes. Résultat des courses, une fois les sacs remplis, pas possible de passer à la tonte comme prévu, et donc pas la peine de ramasser les branches qui traînent. Du coup, petite leçon de « comment ouvrir une noix de coco pour en boire l’eau », dégustation de noix de coco séchées et épicées, et de macnuts au caramel …. et fin des heures de travail ! Dure, la vie !

Comme nous avions plus de temps, nous avons décidé de partir l’après-midi au sud de l’île pour découvrir une autre ville et une autre plage. Direction Kihei, donc, avec une autre Wwoofeuse. Nous avons fait l’aller en stop, ce qui m’a beaucoup plu –  rencontrer des individus pendant 15 minutes et ne plus jamais les revoir ? LE PIED ! Mike a moins aimé, être dépendant de la bonne volonté des autres et devoir attendre qu’ils s’arrêtent … c’est pas trop son truc ! D’ailleurs, nous avons du prendre le bus au retour. Personne ne s’arrêtait.

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Nous avons choisi la plage Charlie Young Beach à Kihei, qui est réputée pour le snorkeling. Et … ça valait vraiment le coup.

Nous sommes restés à peu près une heure dans l’eau, et nous avons rencontré celles que nous attendions avec impatience … Deux énooormes tortues, qui sont venues à notre rencontre et nous ont laissé nager avec elle. C’était hyper émouvant pour moi, ce gros animal qui fait sa vie dans l’océan et qui vient tout à coup te faire coucou … Incroyable ! On était vraiment émerveillés et hyper reconnaissants d’avoir pu en profiter. Voici un petit aperçu – vite monté, soyez indulgents !

 

  • Mercredi 18 : 

Après quelques jours de travail, nous avons maintenant la main pour trouver d’un coup d’oeil les Macnuts qui sont dignes d’être ramassées !  Sauf … quand les arbres n’ont pas produit depuis très longtemps et que personne n’arrive à remplir son sac. Pas grave, au bout de 2h30 accroupis, on passe à autre chose : il faut tondre la King Grass. C’est une herbe hyper envahissante qui pousse partout. Elle peut atteindre de sacrées hauteurs si on la laisse faire, et plus elle grandit, plus elle devient coupante. Il faut donc régulièrement tondre les centaines de centaines de mètres carrés qui s’étendent entre les noyers, en faisant attention aux racines que la tondeuse n’apprécie pas trop, et aux petites pousses de futurs cacaoyer qui sont encore fragiles. De quoi bien transpirer ! Pour faciliter le passage, il faut également ramasser les branches et les différents bouts de bois qui jonchent le sol. On fait donc deux équipes qui alternent toutes les demi-heures !

Une matinée bien fatigante, la première d’ailleurs depuis notre arrivée. Mike est parti courir, moi j’ai astiqué la salle de bain à fond (beurk) et j’ai mis en route du pain.

Une nouvelle recette, hum,  avec les moyens du bord ! Entre un four qui ne chauffe pas grand chose, l’absence de levure de boulanger, de papier cuisson et d’un bol allant au four, je n’ai obtenu que ça :

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On a connu plus ragoutant … Mais ça reste plus nourrissant que ce pain de mie qu’ils appellent « pain » ! 

  • Jeudi 20 :

Une petite vidéo pour mieux vous imaginer, au programme il y avait : récolte des Macnuts (encore, oui !) et désherbage du Taro.

 

Voilà pour cette première semaine de wwoofing ! On est super reconnaissants pour tout ce qu’on apprend, même si nos cerveaux français sont parfois fatigués de l’effort d’une deuxième langue H24 et qu’il nous arrive de ne pas comprendre tout le vocabulaire technique. Nos hôtes sont géniaux, patient et ravis de nous expliquer et de répondre à nos questions, Maui est magnifique, et on a juste hâte de la découvrir encore plus et de continuer à apprendre des nouvelles choses sur la culture et la vie Hawaiienne !

 

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4 commentaires sur « UNE SEMAINE DE WWOOFING SUR MAUI »

  1. Alors là c.est trop trop bien ce résumé et ces vidéos!!!!!!! Mike sous l.eau…génial vraiment!!!! Un très très très grand merci pour ce p.tit moment avec vous là bas, on réalise mieux. Plein de bisous!

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  2. Bonjour Les contentés
    Et merci de ces belles images et textes
    Moi aussi je souhaite aller à Hawaï depuis longtemps,
    est-ce qu’il est nécessaire de passer par le site de woofing pour travailler comme vous ? chez Jeff et Cynthia et puis les autres mêmes ?
    Donnez-moi les adresses si c’est possible
    A que merci de votre réponse

    J’aime

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