Sur mon chemin de contentée, une des choses qui me plaît le plus, c’est apprendre à faire moi-même.
Faire soi-même demande du temps, beaucoup de temps. Mais il se trouve qu’en ralentissant un peu, on finit souvent par en trouver, du temps !
Cette semaine était une semaine chargée, avec peu de temps à la maison au programme. Mais mardi soir, après le travail, j’ai choisi de ralentir et de prendre le temps … pour nous rendre la vie belle !
Je suis assise toute la journée derrière un ordinateur au travail, et si mes trente minutes de trajets pour rejoindre la maison sont un bon moyen de décompresser, rien ne me fait jamais autant de bien qu’une ballade. Alors je vous emmène avec moi, dans ma ballade de mardi soir, qui avait pour objectif de régaler les contentés ! Bon, la cueillette n’a pas été aussi abondante que prévue … Mais on s’en contentera !
Quelques petits trucs à savoir :
- Les baies de sureau crues sont laxatives et vomitives. Je serais vous, je ne m’y risquerais pas … Les toxines qui provoquent ces effets indésirables sont éliminées à partir de 60°, d’où l’intérêt de laisser tout ça bouillir un moment.
- Il existe plusieurs sortes de sureau : dans vos cueillettes, assurez-vous toujours que l’arbre duquel vous cueillez dépasse deux mètres de haut, soit recouvert d’écorce, et que les baies tombent vers le sol. Vous pouvez en apprendre plus sur la différence entre les sureaux par ici.
- Ma récolte était maigrelette et les baies déjà plutôt sèches, c’est pour ça qu’il y a pas mal de résidu dans ma passoire … Avec des baies fraiches, je pense que j’aurais eu plus de jus et moins de restes.
- Selon plusieurs sites, pour une question de conservation, il vaut mieux utiliser du sucre blanc pour fabriquer du sirop… Vous saurez. Ici, comme je n’avais que ça sous la main et vu la quantité, il ne fera pas long feu ! J’ai donc utilisé du sucre roux.
- Plus vous allongerez le temps de la deuxième ébullition (celle avec le sucre), plus votre sirop sera épais.
Et si vous testez, tenez-nous au courant !